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Qui est qui dans le monachisme

Saint Antoine d'Egypte (vers 251-356)

Né vers 251, saint Antoine d'Egypte est aujourd'hui reconnu comme le fondateur du monachisme chrétien. En 269, après avoir renoncé à tous ses biens, il se retire de la société pour poursuivre une vie d'ascèse sévère et de solitude. Survivant uniquement de pain et d'eau, Anthony a passé les quinze années suivantes à prier et à méditer tout en vivant dans une tombe de cimetière près de son village natal. Vers 285, il s'installa au sommet d'une montagne, cherchant à gagner encore plus de solitude et d'isolement. À mesure que la nouvelle de saint Antoine se répandait, de plus en plus de gens s'intéressaient à l'imitation du style de vie austère de l'ermite. En raison de sa popularité, il quitta son ermitage en 305 pour organiser une communauté d'ascètes sous une règle unifiée. Six ans plus tard, Antoine quitta la région pour se rendre à Alexandrie où il travailla au nom de l'Église, apportant un soutien moral aux croyants chrétiens qui souffraient de persécutions de la part du gouvernement romain. Plus tard, de retour au désert, il s'installe sur le mont Kolzim (près de la mer Rouge) avec son disciple Macaire où il reste jusqu'en 355 environ, date à laquelle il part assister saint Athanase dans la défense de l'Église contre l'hérésie de l'arianisme. Une fois ce travail terminé, il retourna, une dernière fois, au mont Kozim où il resta jusqu'à la fin de sa vie, prodiguant conseils et conseils à ses nombreux disciples. Saint Antoine est mort en 356 et sa fête est aujourd'hui célébrée dans toute l'Église le 17 janvier.

Saint Athanase (920-1003)

Moine byzantin, Saint Athanase est surtout connu pour être le fondateur du célèbre site monastique du Mont Athos. Originaire de l'empire grec de Trébizonde, saint Athanase fonda le monastère de Laure sur le mont Athos en 961. Ce fut le premier établissement d'anachorètes sur la montagne. Bien que les ermites qui y vivaient déjà s'y opposèrent farouchement, Athanase rassembla rapidement le soutien des empereurs Nicéphore II Phokas et Jean Ier Tzimiskes. Vers 972, les empereurs nomment Athanase abbé général du Mont Athos, lui confiant ainsi la responsabilité de près de soixante monastères. Aujourd'hui, il est vénéré comme une figure majeure du monachisme byzantin (il est aussi communément appelé Athanase l'Athonite). Son jour de fête est le 5 juillet.

Saint Basile le Grand (vers 329-379)

Reconnu comme l'un des plus grands docteurs de l'Église, saint Basile le Grand est honoré comme l'un des éminents pères cappadociens (avec son frère saint Grégoire de Nysse). Après avoir obtenu une excellente éducation à Césarée durant sa jeunesse, Basile subit une conversion spirituelle, en 357, alors qu'il entreprenait un voyage vers les monastères d'Égypte, de Palestine et de Mésopotamie. À son retour, il fonde une communauté monastique près d'Annesi. Ses innovations, et notamment sa Règle, lui valurent plus tard le titre de « Père du monachisme oriental (ou oriental). » En 360, il quitte son ermitage pour participer au concile général de l'Église de Constantinople. Dans les années qui suivirent, il combattit sans relâche contre les hérésies de l’époque, notamment l’arianisme. Le 1er janvier 379, le grand saint Basile décède. Parce qu’il était si aimé, ses funérailles ont réuni non seulement de nombreux chrétiens, mais aussi des juifs et des non-chrétiens. Aujourd'hui, la Règle de saint Basile est toujours suivie par les membres de la vie religieuse des Églises orthodoxes. Basile est considéré comme l'un des plus grands saints de l'Église en raison de ses réalisations spirituelles et de ses nombreuses contributions au christianisme au cours du quatrième siècle. Son jour de fête est le 2 janvier.

Saint Benoît d'Aniane (vers 750-821)

Saint Benoît d'Aniane est reconnu comme l'un des principaux réformateurs monastiques en France. Servi sous Pépin II le Bref et son fils Charlemagne, plus tard, en 773, il devint moine à Saint-Seine. En 779, il fonde son propre monastère à Aniane dans l'espoir de réformer le monachisme français. En 817, le synode d'Aix-la-Chapelle approuva officiellement sa systématisation de la règle bénédictine sous le titre Capitulare Monasticum. Au cours des années suivantes, il introduisit des réformes pour tous les monastères qui devinrent par la suite une politique officielle. Son jour de fête est le 11 février.

Saint Benoît de Nursie (vers 480-vers 550)

Saint Benoît de Nursie, fondateur du monastère de Monte Cassino, est reconnu comme le père du monachisme occidental. Né en Nursie et éduqué à Rome, saint Benoît quitta la société vers 500 pour poursuivre une vie ascétique stricte et échapper à la méchanceté et à l'immortalité du monde d'aujourd'hui. S'installant dans une grotte à Subiaco, il ne tarda pas à attirer de nombreux adeptes des environs, qui cherchaient à imiter son style de vie. Cependant, en raison de problèmes locaux, en 525, Benoît et quelques-uns de ses frères quittèrent Subiaco pour Monte Cassino. Après y avoir fondé un nouveau monastère, il consacra ses efforts à la réforme des institutions monastiques dans toute la chrétienté ainsi qu'à la rédaction de sa célèbre Règle.

Bien que Benoît n’ait jamais eu l’intention de fonder un ordre religieux, sa vie sainte et l’exemple qu’il a donné ont conduit à la fondation des Bénédictins. Son influence fut considérable, puisque sa Règle a eu un impact majeur à la fois sur le christianisme et sur le monachisme occidental. Saint Benoît mourut vers 550 et fut enterré au Mont Cassin dans la même tombe que sa sœur sainte Scholastique. Son jour de fête est le 11 juillet.

Saint Bernard de Clairvaux (1090-1153)

Saint Bernard de Clairvaux est considéré comme l'une des plus grandes figures monastiques de l'Église médiévale. Né en France dans une famille noble, il entra au monastère de Citeaux à l'âge de vingt-trois ans et commença immédiatement à mener une vie très rigoureuse et austère. A Citeaux, Bernard suit l'enseignement de l'abbé exceptionnel, (plus tard saint) Stephen Harding, qui, en 1115, lui demande de choisir un emplacement pour un nouveau monastère. Après avoir choisi Clairvaux, le pape Calliste II lui accorda sa charte et, en peu de temps, le nouveau monastère attira l'attention puisqu'il devint le centre de l'ordre cistercien. Saint Bernard a rapidement gagné le respect de nombreuses personnes dans toute la chrétienté en tant que brillant abbé et mystique. Dans les années qui suivirent, il prêcha sans cesse contre les hérésies de son époque et rassembla des soutiens en faveur de la Seconde Croisade. Canonisé en 1174, le pape Pie VIII le nomme Docteur de l'Église en 1830. Sa fête est le 20 août.

Saint Bruno (vers 1030-1101)

Saint Bruno, avec saint Robert de Molesmes, fut le fondateur de l'Ordre des Chartreux. Né de parents riches à Cologne, en Allemagne, Saint Bruno a étudié à la célèbre école cathédrale de Reims. Brillant érudit, il fut directeur des études à l'école pendant dix-huit ans, puis fut nommé chancelier de son diocèse. Dans les années qui suivirent, Bruno fit face à de nombreux procès en raison de ses nombreux défis contre l'archevêque corrompu. Bruno revient finalement à Reims, mais, malgré sa popularité et le souhait exprimé par le public de le nommer archevêque, il part avec saint Robert de Molesmes fonder une communauté monastique près de Grenoble. Six ans seulement après son installation en Chartreuse, Bruno part pour Rome, répondant aux ordres d'un de ses anciens élèves, le pape Urbain II. Comme le pape avait besoin de ses conseils, il ne fut pas autorisé à retourner en Chartreuse, mais fut autorisé à s'installer comme ermite à La Torre, en Italie, près de Rome. En conséquence, La Torre est devenue la deuxième Chartreuse (maison de Chartreuse). Saint Bruno y resta jusqu'à sa mort en 1101. Sa fête est le 6 octobre.

Saint Jean Cassien (365-435)

Saint Jean Cassien, moine et écrivain ascétique, est généralement reconnu comme étant le premier moine à introduire le style monastique oriental en Occident. Bien qu'il ait passé ses premiers jours à Bethléem, Jean partit pour l'Égypte où il reçut l'enseignement érémitique des ascètes égyptiens dans le désert. Après un certain temps, en 399, il partit pour Constantinople, où il étudia sous le patronage de saint Jean Chrysostome. Après son ordination en 405, saint Jean Cassien fonda le monastère Saint-Victor (à Marseille, France) et en fut l'abbé pour le reste de sa vie. À Saint-Victor (vers 420-429), il écrivit deux ouvrages très importants : Instituts et Conférences. Les Instituts (titre complet : Instituts de vie monastique) présentaient les règles de base de la vie monastique et constituaient une source importante pour saint Benoît dans la création de sa propre règle ; les Conférences (titre complet : Conférences des moines égyptiens ou Collations des Pères) présentaient des conversations des principales figures du monachisme oriental, les Pères du Désert. Bien qu’il n’ait jamais canonisé un saint en Occident, il est encore aujourd’hui vénéré comme saint dans l’Église d’Orient. Sa fête est cependant célébrée dans le sud de la France le 23 juillet.

Saint Colomban (vers 543-615)

Saint Colomban, également connu sous le nom de Saint Columba, est surtout connu pour sa promotion du monachisme dans une grande partie de l'Europe occidentale. Né et élevé en Irlande, il quitte son pays vers 590 pour fonder de nouveaux monastères sur le continent européen. Arrivé en Gaule (France), il fonde ses deux premiers monastères dans les montagnes des Vosges. Malgré de nombreuses épreuves et tribulations en cours de route, il a persévéré dans sa quête. Finalement, il fut contraint de s'enfuir en Italie où il fonda le monastère de Bobbio (vers 612). À la fin de sa vie, non seulement il avait contribué à répandre le monachisme sur tout le continent, mais il avait également institué une règle à suivre par tous les monastères. Même si la règle est devenue connue pour son autorité rigide et son austérité, elle s'est rapidement répandue dans toute la France, en Allemagne et ailleurs en Europe, jusqu'à ce qu'elle soit finalement remplacée par la Règle moins sévère de Saint Benoît. Son jour de fête est le 23 novembre.

Dom Prosper Guéranger (1805-1875)

Dom Prosper Guéranger était un moine bénédictin français qui a joué un rôle extrêmement important dans le rétablissement de l'ordre bénédictin en France, ainsi que dans le retour du chant grégorien dans l'Église. Ordonné en 1827, il acheta le prieuré de Solesmes en 1833 et travailla sans relâche au cours des années suivantes pour le rouvrir en tant que monastère bénédictin formel. En 1837, Le pape Grégoire XVI le nomme premier abbé de Solesmes. En tant qu'abbé, il devint un éminent ecclésiastique en France, œuvrant dans tous les diocèses français pour que les nombreuses variantes locales du rite soient remplacées par le rite romain. Parmi ses écrits les plus célèbres figuraient ceux sur les questions liturgiques, notamment les Institutions liturgiques (3 vols., 1840-1851) et L'Année liturgique (9 vols., 1841-1866).

Saint Macaire (vers 300-vers 390)

Saint Macaire l'Égyptien, également connu sous le nom de Saint Macaire le Grand, est considéré comme l'un des pères du désert les plus importants qui ont contribué à promouvoir le monachisme dans le christianisme. Né en Haute-Égypte, il se retire, à l'âge de trente ans, dans le désert de Scété, à la recherche d'une vie de solitude. À mesure que la réputation de sainteté, de sagesse et de pouvoirs miraculeux de Macaire grandissait, le nombre de ses disciples augmentait également. Peu de temps après, une colonie d’ermites s’est établie sur le site. Il devint plus tard un lieu réputé pour les pèlerinages monastiques. Ordonné prêtre vers 340, saint Macaire était considéré par les écrivains de son époque comme particulièrement doué en matière de leadership et d'orientation spirituelle. Fervent partisan de saint Athanase et leader très franc contre l'hérésie de l'arianisme, saint Macaire fut banni sur une île du Nil en 374. Dans ses dernières années, il retourna dans le désert où il passa ses derniers jours. Son jour de fête est le 15 janvier.

Saint Martin de Tours (c. 316-397)

Déclaré saint patron de la France, saint Martin de Tours est reconnu comme étant l'une des figures majeures de l'évolution et de l'expansion du monachisme occidental. Fils d'un soldat païen, il fut contraint d'entrer dans l'armée impériale romaine à un âge assez jeune. Cependant, après avoir partagé son manteau avec un mendiant, il fut frappé par une vision dans laquelle le Christ lui dit d'abandonner l'armée et de poursuivre la vie spirituelle. Suite à sa demande, saint Martin quitte l'armée et fonde en 360 le premier monastère de Gaule. Onze ans plus tard, Hilaire de Poitiers le consacre évêque de Tours. Saint Martin n'a jamais cessé de favoriser la diffusion du monachisme et, au fil du temps, il s'est fait connaître par les nombreuses conversions qui ont eu lieu sur son territoire. Vénéré comme faiseur de miracles de son vivant, il fut l'un des premiers non-martyrs à être vénéré par l'Église. Son jour de fête est le 11 novembre.

Saint Odon de Cluny (879-942)

En tant que deuxième abbé de Cluny, Saint Odon a joué un rôle majeur dans la promotion et l'expansion de la réforme monastique clunisienne. Né à Tours, il entra au monastère en 909 sous l'influence de saint Bernon.

Vingt ans plus tard, il devient abbé de Cluny et joue finalement un rôle majeur dans la réforme des monastères dans toute la France, l'Italie et le reste de la chrétienté. Le pape Jean XI respectait grandement saint Odon et lui confia d'autres responsabilités en matière de réforme monastique. Son jour de fête est le 18 (19) novembre.

Saint Pacôme (vers 290-vers 347)

Saint égyptien, saint Pacôme est reconnu comme le fondateur du monachisme cénobitique (ou communautaire) chrétien. Né près de Thèbes, en Égypte, il se convertit au christianisme en 313 après avoir servi dans la légion romaine. Se retirant dans le désert pour chercher l'isolement, saint Pacôme servit comme disciple du célèbre ermite Palémon. Peu de temps après, il fonda une communauté de moines et créa pour eux une règle qui appelait à une vie équilibrée composée de prière et de travail : ce fut la première règle de ce type dans l'histoire du monachisme. Puisque la règle s'est avérée si extraordinaire et adaptable, Pacôme a pu l'instituer dans les dix monastères qu'il a fondés, qui comprenaient à la fois des hommes et des femmes. Au cours des siècles qui suivirent, ses règles et ses enseignements exercèrent une grande influence sur des géants monastiques tels que saint Basile, saint Benoît et saint Jean Cassien. Saint Pacôme est vénéré par les Églises orientale et occidentale, ainsi que par l'Église copte. Son jour de fête est le 14 mai.

Saint Paul l'Ermite (dc 347)

Saint Paul l'Ermite, également connu sous le nom de Paul de Thèbes, est traditionnellement considéré comme le premier ermite chrétien. Selon des sources anciennes, saint Paul se serait enfui dans le désert pendant les persécutions déciennes de 249251. Là, il passa le reste de sa vie dans une grotte, passant ses journées dans la prière et la pénitence. Le célèbre saint Antoine d'Égypte lui rendit visite une fois, cherchant des instructions sur l'humilité. Après la mort de Paul, Antoine l'enterra dans le manteau fourni par le grand saint Athanase. Selon la légende, deux lions auraient aidé à creuser sa tombe. Son jour de fête est le 15 janvier.

Saint Robert de Molesmes (1027-1111)

Saint Robert de Molesme est honoré comme l'un des fondateurs de l'Ordre cistercien. Né de parents nobles du nord-est de la France, il entre dans l'ordre bénédictin à l'âge de quinze ans. Nommé abbé très jeune, saint Robert part à Molesmes, en 1075, pour aider un groupe d'ermites à instaurer la Règle bénédictine. Même si le nouveau monastère prospéra au début, les ermites perdirent rapidement leur esprit pieux. Saint Robert partit ensuite fonder un nouvel ermitage dans une forêt voisine. Lorsque l'évêque en eut connaissance, il ordonna à Robert de retourner à Molesmes. Cependant, ses efforts de réforme échouant à nouveau, Robert fut autorisé, en 1098, à quitter le monastère et à se retirer dans la forêt de Cîteaux. Ici, accompagné de six de ses moines, il pose les bases de la vie cistercienne. Cependant, un an plus tard, répondant à la demande des moines de Molesmes et à un ordre du légat papal, saint Robert revient à Molesmes. Cette fois, ses prières et son leadership ont réussi à restaurer un véritable esprit religieux dans la maison. Il resta à Molesmes pour le reste de sa vie. Son jour de fête est le 29 avril.

Saint Romuald (vers 952-1027)

Saint Romuald, fondateur de l'Ordre des Camaldules, est surtout connu pour avoir institué l'une des réformes monastiques les plus strictes du Xe siècle. Élu supérieur de son abbaye en 996, saint Romuald cherche aussitôt à réformer la vie indisciplinée de ses moines. Après trois ans, sans grand succès, il part vivre dans divers monastères et prêcher l'esprit de pénitence et de prière. Finalement, il rassembla quelques hommes disposés à vivre la règle monastique de saint Benoît selon ses exigences originelles. En signe de gratitude pour le terrain offert par le comte Maldolus pour construire un monastère, Romuald nomma son nouvel ordre Camaldolese. Le principe du nouvel ordre était de mélanger la vie érémitique des moines orientaux avec la vie communautaire du monachisme occidental. Une grande partie du temps du moine était passée dans la solitude, sauf lorsqu'ils se joignaient aux autres pour des prières communautaires. Saint Romuald, fondateur et abbé, mourut dans son monastère de Val Castro, en Italie, en 1027. Sa fête est le 19 juin.

Sainte Scholastique (vers 480-vers 543)

Sainte Scholastique est la sœur naturelle du célèbre saint Benoît de Nursie. Bien que l'on sache peu de choses sur sa vie, on dit qu'elle s'est consacrée à Dieu dès son plus jeune âge, s'installant dans un ermitage près de son frère à Monte Cassino. Selon les premiers documents, sainte Scholastique et saint Benoît se réunissaient une fois par an dans une maison proche du Mont Cassin pour discuter de divers aspects de leur vie spirituelle. Trois jours après leur dernière rencontre, elle est décédée. Quatre ans après la mort de sa sœur, saint Benoît mourut et reposa dans la même tombe. Son jour de fête est le 10 février.

Saint Stephen Harding (mort en 1134)

Saint Stephen Harding est considéré comme l’un des plus importants réformateurs monastiques anglais et est souvent appelé le « deuxième fondateur » des Cisterciens. Né en Angleterre, il quitte son pays pour étudier à Paris et Rome.

Après avoir rejoint le monastère de Molesmes, il fut envoyé devenir moine à Citeaux. Élu abbé en 1109, Étienne insista pour que la communauté continue à respecter strictement la règle malgré le déclin de son nombre. En 1112, alors que tout semble désespéré, saint Bernard de Clairvaux arrive à Citeaux avec trente moines. Cela a conduit à un nouvel esprit au sein du monastère, alors que l'abbaye a recommencé à prospérer. En raison du nombre croissant de moines, de nouveaux monastères durent être fondés. A la mort de saint Etienne en 1134, treize nouvelles maisons avaient été fondées sous Citeaux. En 1119, le pape Calliste II approuva la Charte d'Amour (constitution de l'ordre), qui stipulait les règles de gouvernement des monastères liés à Citeaux. Son jour de fête est le 17 avril.